les benzodiazépines

Les benzodiazépines ont de nombreuses propriétés différentes. Elles ont à la fois des propriétés sédatives, hypnotiques, anxiolytiques, amnésiantes, ou encore anticonvulsivantes.

Les benzodiazépines

A cause de ces nombreuses propriétés, les effets secondaires des benzodiazépines peuvent être divers et variés.

Les principaux effets secondaires des benzodiazépines sont les suivants :



Effets résiduels diurnes

Les effets résiduels diurnes sont les suivants :

Ils sont dus à la fois:

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Phénomène de rebond

Lorsque le traitement touche à sa fin, l'arrêt de la prise du médicament peut se traduire par un phénomène de rebond (une augmentation des symptômes déjà présents avant la dépendance). Par exemple, pour un patient souffrant d'insomnie, l'arrêt du traitement va se traduire par un retour de l'insomnie. L'arrêt de la prise d'une benzodiazépine doit donc être progressive avec une réduction régulière de la dose.

Insomnie

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Dépendance physique

On parle de dépendance physique quand l'organisme a en quelque sorte "enregistré" la prise régulière du produit. Dans ce cas, si la prise est réduite ou arrétée, l'organisme va prévenir l'intéressé par des symptômes dont la nature peut être très diverse (troubles digestifs, douleurs musculaires, etc) : c'est l'état de manque. On appelle ce phénomène une dépendance toxicomaniaque. Elle ne s'arrête que lorsque l'intéressé reprend le produit.

Dépendance physique

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Syndrome de sevrage

Le sevrage est l'action d'interrompre la prise d'un produit, d'une substance ayant entraîné une dépendance.
Cet arrêt conduit à de nombreux symptômes tels que l'anxiété, l'irritabilité, des troubles du sommeil, des douleurs diffuses, des troubles digestifs, sensoriels, et de la tension artérielle, et parfois même des convulsions, des hallucinations, des malaises et jusqu'à des pertes de connaissance. Autrement dit cela conduit à une modification comportementale inadaptée avec des répercussions physiologiques et psychologiques que l'on appelle syndrome de sevrage et dont l'intensité est généralement liée à la durée de la prise, au degré de dépendance et à la molécule concernée. Ce syndrome de sevrage peut apparaître après un délai d'un à dix jours après la dernière prise.

Irritabilité

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Amnésie antérograde

Antérograde signifie qui va avant ou qui a lieu après. Une amnésie antérograde, c'est la perte de la mémoire d'évènements dès qu'ils se sont produits. Les benzodiazépines provoquent parfois une amnésie antérograde, elles engendrent l'oubli des évènements qui ont lieu après la prise du produit et tant que celui-ci agit. Les benzodiazépines peuvent donc favoriser des états de confusion mentale, surtout en association avec l'alcool ou d'autres sédatifs. A cause de ces effets, les benzodiazépines ne sont délivrés que sous prescription médicale et ont valu au Flunitrazépam (Rohypnol®) et au Triazolam (Halcion®) (qui est un des représentants sédatifs et hypnotiques des benzodiazépines), la triste réputation de "drogue du violeur".

Triazolam

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Tolérance

On parle de tolérance lorsque l'organisme s'est adapté à un stimulus extérieur, (ici à un produit susceptible de provoquer un changement de comportement chez l'utilisateur), à un environnement nouveau, ou même à un produit toxique. Cette tolérance se manifeste par un affaiblissement ou même à un épuisement de la réponse à ce stimulus, à mesure que l'organisme y est confronté. Cette diminution implique nécessairement une capacité plus grande à supporter les effets du stimulus et la possibilité d'augmenter le stimulus afin de recréer les mêmes effets qu'à la première confrontation. C'est le stade qui précède la dépendance...

Tolérance

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Modification de l'architecture du sommeil

Cliquez ici pour des rappels sur le sommeil.

On peut étudier l'effets des hypnotiques sur les différents stades du sommeil et l'on constate qu'ils perturbent tous plus ou moins l'architecture du sommeil. Dans le cas des benzodiazépines, ces derniers raccourcissent la durée du sommeil paradoxal, et le sommeil obtenu est donc moins réparateur qu'un sommeil dit "normal".

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Dépression respiratoire

Les hypnotiques sont tous des dépresseurs respiratoires. Cette dépression respiratoire est engendrée par une hypotonie des muscles de la gorge (pouvant entraîner un gène de la respiration), due aux propriétés myorelaxantes du médicament, ou lorsqu'ils sont administrés par voie intraveineuse et à trop fortes doses.

Dépression respiratoire

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